Peut-être que je devrai renommer cet article : "Tour d'Europe Interail 2006 : Le jour quand j'ai découvert que je peux vraiment parler Italien". Ça serai en fait bien plus positive mais je pense que le titre actuel va très bien.
D'abord, je dois vous dire quelque chose sur les trains italiens. Je les hais. Je pense que c'est les pires au monde. Pas parce qu'ils sont inconfortables, vous verrez plus tard à quel point je m’intéresse à mon confort quand je voyage mais parce qu'ils sont bondés. L’idée de base est, vendez des billets, si quelqu'un vous demande un billet, vendez le. Ce n'est pas grave si il y a encore des places assises dans le train ou pas, ou de la place dans les compartiments ou des sièges dans les couloirs.
Donc vous voyez ce qui c'est passé. Trains de nuit en Italie, pour aller de Venezia à Roma, debout dans le couloir presque toute la nuit, finalement trouver un siège dans le couloir, devoir sortir le pass Interail toute les dix minutes pour le contrôleur qui ne se rappelle jamais de vous. En finalement, oublier le pass Interail dans le train, et le laisser partir avant de réaliser. Zut alors, on était sensé avoir encore trois semaines de voyage, pas vrai ?
Enfin, je pense qu'à ce stade, quand vous allez voir les gens dans la gare et qu'ils ne font rien pour vous et que vous pouvez seulement acheter un passe dans votre pays d'origine la plupart des gens aurai abandonné. Je pense qu'on devait être fous mais vous avez constater par vous même avec ce qui suit.
Le gars à la gare nous a dit qu'il allait appeler le contrôleur, puis il nous a dit que le contrôleur n'avait rien trouvé... quand on avait précisé exactement où le passe était, impossible, je crois qu'il ne voulait juste pas s’embêter avec ça et n'a même pas appelé.
Donc j'ai du prendre les choses en main moi-même. J’étais habituée aux trains, j'avais commencé à regarder les horaires et les destinations de tous les trains en Europe pendant un mois (peut-être plus) avant de commencer le voyage. Les lignes de trains européennes étaient mon terrain de jeu et je n’étais pas prête à arrêter tout de suite.
Nous avons acheté un billet pour Sébastien pour aller à Salerno, moi, j'avais toujours mon passe :D et nous avons suivi le train 400 kilomètres plus au sud que notre destination première pour aller à Salerno. Personne ne voulait manger ou boire, nous essayons juste d’éviter le craquage nerveux, je suppose. Et nous sommes arrivés là et la première chose que nous avons vu en arrivant à la gare de Salerno était notre train. En y pensant maintenant, il aurait pu partir ailleurs mais heureusement, il était la. Nous sommes aller dans la gare pour trouver quelqu'un pour aller dans le train chercher le passe et nous avons trouvé une fille.
Petit résumé de ma conversation avec elle : "Je ne peux rien faire pour vous, vous devez aller demande a la police de la gare. Mais ne leur dites pas que c'est pour un billet de train, ils sont fainéant, ils n'iront pas le chercher, dites leur que c'est votre passeport."
Donc nous sommes allés à la police de la gare et j'ai du leur expliquer, tout depuis le début pour les faire aller chercher le passeport de Sébastien dans le train (à ce moment, Sébastien n'avait encore jamais eut de passeport). Mentir a des policiers, tout en italien, parce que l'Italie est comme la France, vous devez parler la langue du pays, pas anglais. A ce moment je peux vous assurer que je parlais couramment. Ça m'a pris un temps fou pour les faire aller dans le train, et quand le gars y est allé, je suspectais à moitié qu'il n'y allait pas vraiment. Mais en fait, il est revenu avec le passe et nous étions trop heureux mais devions toujours prétendre pour un petit moment que le passeport était toujours manquant. Ils nous ont finalement laisses partir en ce moquant de nous parce que nous ne savions pas que nous pouvions voyager en Europe sans passeport. Bien sure que nous le savions mais nous n'allions pas leur dire. Victoire secrète, peut-être, gros soulagement, certainement, avec le passe de retour entre nos mains, nous pouvions finir notre tour d'Europe.
Nous avons attendu quatre heures de plus dans la gare pour prendre le prochain train pour Roma. Les trains italiens sont toujours en retard, vous savez quand vous arrivez (d'une certaine façon) mais vous ne savez jamais quand vous allez partit.
Nous sommes arrives à Roma et avons commencé à chercher une auberge de jeunesse. C’était notre première nuit de ce voyage en auberge de jeunesse. Les gens nous on dit que nous ne pourrions pas dormir parce qu'il n'avait pas le climatisation comme le bâtiment était trop vieux et qu'ils devaient donc laisser la fenêtre ouverte sur un carrefour bruyant. Je peux vous promettre que nous avons très bien dormi.
Tour d'Europe Interail 2006 : Introduction
Voyage : table des matières
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